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Félix Tshisekedi : Un Instrument de l'Occident pour Cacher le Pillage de la RDC

Paul KABUDOGO RUGABA

Félix-Antoine Tshisekedi est un homme que le monde occidental semble protéger à tout prix, refusant que la vérité sur lui soit pleinement révélée. La guerre en République Démocratique du Congo (RDC) perdure notamment parce que des puissances telles que la France et la Belgique utilisent cet homme comme un instrument pour dissimuler leur histoire sombre de massacres et d'exploitation dans la région des Grands Lacs. En conséquence, au sein des Nations Unies, les discussions essentielles sur la discrimination de certaines communautés et la mauvaise gestion du pays sont esquivées, et l'on préfère créer des boucs émissaires.

Le documentaire « Du sang dans nos portables » du journaliste français Frank Poulsen illustre bien cette réalité. Malheureusement, l'auteur a pointé du doigt des responsables fictifs tout en épargnant les véritables coupables. Ceux qui paient aujourd'hui le prix de ces manipulations sont ceux qui n'ont rien à voir avec ces crimes.


1.      Une classe politique privilégiée au détriment du peuple

Le salaire d'un député congolais est l'un des plus élevés au monde. En comparaison, un député belge touche environ 6 000 € nets par mois. Un député congolais, selon les analyses effectuées, gagne environ 21 000 dollars, soit près de 20 000 € par mois. Cela est tout simplement astronomique pour un pays classé parmi les plus pauvres du monde. Avec 500 députés à l'Assemblée nationale, cette gabegie est inacceptable dans un pays où un enseignant peine à toucher 100 € par mois.

Quant au président Tshisekedi, il a instauré une opacité totale sur ses revenus. Officiellement, son salaire tournerait autour de 12 000 à 13 000 € par mois. Mais en réalité, les fonds secrets de la présidence et d'autres institutions font que son véritable revenu demeure inconnu. Cela contraste avec la transparence qu'il prônait lorsqu'il était dans l'opposition.

2.      Une gestion opaque et chaotique

La présence de caisses secrètes de recherche est un autre signe d'une gouvernance chaotique. Ces fonds, dont l'usage est dissimulé, servent à couvrir des dépenses incontrôlées et parfois douteuses. Ce système, loin d'être une exception, est devenu la norme sous la présidence Tshisekedi.

Dès son accession au pouvoir en 2019, dans des circonstances fortement contestées, Tshisekedi était censé incarner le changement. Pourtant, il s'est enlisé dans les mêmes travers que ses prédécesseurs. Son gouvernement semble davantage axé sur le maintien des privilèges de l'élite politique que sur la résolution des problèmes structurels du pays.

Sur le plan militaire, la situation est dramatique : l'armée est désorganisée et des soldats ont déserté, laissant la place à des milices incontrôlées qui sèment la désolation. Malgré cela, Tshisekedi persiste à accuser des acteurs extérieurs au lieu de prendre ses responsabilités.


3.      Le pillage des ressources et le rôle du clan présidentiel

Les ressources minières de l'est du pays attisent la convoitise des puissances étrangères, mais la corruption et l'avidité des élites congolaises exacerbent encore plus la crise. Si le Rwanda est souvent accusé de piller les richesses congolaises, la véritable spoliation a lieu au sein même du gouvernement, notamment dans le Katanga. Selon des rapports d'enquêtes menées sur le terrain, la famille du président Tshisekedi aurait pris le contrôle de plusieurs mines de la région, avec le soutien de la Garde Républicaine.

Cette situation suscite aujourd'hui la colère de la société civile du Katanga, qui dénonce un accaparement systématique des richesses du pays par un clan restreint. Le fait que la Garde Républicaine soit impliquée dans la gestion des mines indique clairement que ces activités se font sous la supervision directe du président de la République.

Les puissances qui exploitent les richesses de la République Démocratique du Congo (RDC) utilisent plusieurs stratégies pour tirer profit des ressources naturelles du pays. Parmi ces stratégies figure aussi celle de maintenir au pouvoir  une dictature doublée d’incompétence notoire.


3.1. Exploitation des Mines et des Ressources Naturelles

  • Multinationales minières : Des entreprises occidentales et asiatiques contrôlent de nombreuses concessions minières en RDC, souvent via des partenariats douteux avec des élites locales corrompues.

  • Extraction illégale et trafic de minerais : Le coltan, l’or, le cuivre, le cobalt et les diamants sont extraits parfois illégalement et passent par des circuits de contrebande avant d’être vendus sur les marchés internationaux.

  • Contrôle des terres rares : Des entreprises chinoises et occidentales investissent massivement dans les mines de cobalt et de lithium, nécessaires aux batteries des voitures électriques et aux technologies modernes.


3.2. Utilisation des Groupes Armés et de l’Instabilité

  • Les guerres dans l’est du pays ne sont pas seulement des conflits ethniques, mais aussi des guerres économiques. Certaines puissances internationales financent des groupes armés pour maintenir l’instabilité et empêcher la RDC de contrôler efficacement ses ressources.

  • Les Nations Unies et les puissances occidentales détournent le débat en accusant des pays voisins comme le Rwanda ou l’Ouganda, alors que de grandes entreprises bénéficient directement du chaos.


3.3. Corruption et Pillage par les Élites Locales

  • Des familles au pouvoir, comme celle du président Félix Tshisekedi, sont accusées de détourner des milliards de dollars grâce à des contrats opaques avec des multinationales étrangères.

  • Le détournement des fonds publics par les élites congolaises alimente l’économie des puissances étrangères qui leur offrent des comptes bancaires offshore et des investissements à l’étranger.


3.4. Le Rôle des Institutions Internationales

  • Le FMI et la Banque mondiale imposent des politiques économiques qui maintiennent la RDC sous dépendance et empêchent le pays de valoriser ses propres ressources.

  • La France et la Belgique influencent les décisions politiques à Kinshasa en soutenant des dirigeants qui protègent leurs intérêts économiques.


3.5. Manipulation de l’Opinion Publique

  • Des médias occidentaux biaisés, ainsi que des ONG financées par des multinationales, orientent le discours international en masquant les véritables responsables de l’exploitation.

  • Certains documentaires, comme Du sang dans nos portables, dénoncent les abus mais détournent l’attention des acteurs principaux du pillage.


La RDC est donc victime d’un système néocolonial où les puissances étrangères s’associent à des élites corrompues pour piller les richesses du pays, au détriment du peuple congolais.


4.      Les Banyamulenge : Boucs émissaires d’un conflit économique et géopolitique

Les Banyamulenge sont souvent désignés comme responsables des conflits en République Démocratique du Congo (RDC), alors qu’ils n’exploitent aucune mine et ne participent pas au commerce des minerais. Pourtant, ils sont l’une des principales cibles des violences et des massacres orchestrés dans l’est du pays.


4.1. Pourquoi les Banyamulenge sont-ils pris pour cibles ?

  • Manipulation politique et propagande : Depuis des décennies, les Banyamulenge sont diabolisés par des acteurs politiques et militaires qui cherchent à détourner l’attention des véritables responsables du pillage des ressources. Ils sont présentés comme des étrangers, des envahisseurs ou des complices de forces extérieures, notamment le Rwanda, afin de justifier les exactions contre eux.

  • Détourner le regard du pillage des minerais : Les véritables bénéficiaires de l’exploitation illégale des ressources naturelles congolaises – les multinationales, certaines élites congolaises et des groupes armés liés à des puissances étrangères – ont tout intérêt à maintenir un climat de confusion. En accusant faussement les Banyamulenge, ils empêchent un véritable débat sur les responsables du chaos économique et sécuritaire.


4.2. Les Banyamulenge et les ressources minières : une absence totale de contrôle

  • Contrairement à d’autres communautés ou groupes armés dans l’est de la RDC, les Banyamulenge ne possèdent aucun site minier et n’ont aucun monopole sur l’exploitation des ressources naturelles.

  • Ils ne bénéficient d’aucune société minière ni d’un réseau de trafic de minerais, contrairement à d’autres groupes qui participent activement à l’économie des minerais du sang.

  • Les attaques contre leurs villages et leurs troupeaux ne visent donc pas à contrôler des ressources économiques, mais bien à les exterminer et les chasser de leurs terres.


4.3. Un génocide caché sous le silence complice de la communauté internationale

  • Les massacres des Banyamulenge et de leurs frères Tutsi du Nord-Kivu ne font l’objet d’aucune reconnaissance officielle par les Nations Unies ou les grandes puissances, qui préfèrent éviter le débat sur la discrimination et les tueries dont cette communauté est victime.

  • Pendant que le monde parle du conflit entre la RDC et ses voisins, personne ne se questionne sur le fait que les Banyamulenge sont exterminés sans raison économique ou stratégique apparente, si ce n’est l’idéologie raciste qui les vise.

  • Les rapports des ONG et de l’ONU minimisent systématiquement les massacres et ne dénoncent pas clairement leurs auteurs, préférant relayer des accusations non fondées contre les Banyamulenge.


Les Banyamulenge sont utilisés comme boucs émissaires pour cacher les véritables enjeux du conflit en RDC. Sans aucune exploitation minière ni commerce de minerais, ils sont pourtant victimes de persécutions, de massacres et d’un projet d’extermination. Derrière ces violences, se cachent les vrais profiteurs du chaos congolais : les multinationales, certaines élites congolaises, et les puissances étrangères qui exploitent les ressources naturelles du pays tout en alimentant la haine ethnique.

En resumé , la gestion de la RDC sous Felix Tshisekedi est marquée par un manque total de transparence, une corruption systémique et une mauvaise gouvernance qui ruine les espoirs d'un véritable changement. Les puissances occidentales, qui feignent d'ignorer ces abus, ont un intérêt à maintenir ce statu quo afin de continuer à exploiter les ressources du pays.

La vérité sur Tshisekedi doit être révélée, et le peuple congolais doit exiger des comptes. Tant que l'impunité règne et que la communauté internationale ferme les yeux sur cette situation, la RDC restera prisonnière d'un cycle sans fin de conflits, de pauvreté et de pillages.

 

Le 11 mars 2025

Paul Kabudogo Rugaba

 
 
 

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